En ce qui concerne PINK FLOYD on peut noter que le membre fondateur en a été Sid Barret et David Gilmour ne fut que son remplaçant…
Sid Barret a continué une carrière solo plongé à donf dans la musique psychédélique et le LSD…
Disons que PINK FLOYD est le penchant « sain » de ce qu’à put faire SID BARRET en solo…
SID à bien entendu pété un fusible avec le LSD... today c’est un gros bonhomme dégarnis qui vivait encore chez sa mère en Angleterre…
Tragique…
Comme l’est l’histoire de THE WALL…
THE WALL
Alors là il faut savoir que c’est principalement Roger WATERS qui a composé cet album et donc la bande son du film… c’est donc le bassiste des PINK FLOYD qui est à l’origine de cet opus dont « The Final Cut » en est le rebus…
L’histoire de ce film est en grande partie inspirée de la propre vie (enfance) de WATERS et de la vie de rock star qui pète un câble de SID BARRET.
Le thème principal est l’enfermement en soi-même (The Wall) l’érection d’un mur invisible derrière lequel on se retranche pour se couper des autres… et du monde...
Mais cet enfermement est le fruit de multiples traumatismes : l’absence du père mort à la guerre (« Dad what you leave behind for me ??? »), l’enfance sous le poids et le contrôle d’une mère abusive (« Mother do you think she’s good enough, for me ? »), les châtiments corporels et les humiliations de l’éducation britannique (Another Brick in the Wall Part2) alors qu’il composait déjà des textes (et quel texte !!! lol : celui de Money l’un des plus grand best seller de l’histoire du Rock…), puis vient le succès… être une rock star… et ce que cela implique comme déviances (« I got a silver spoon on a chain… » « I need a dirty woman ! »)… le poids de la gloire… on retrouverai presque avant l’heure un portrait de Kurt Cobain…
La femme de Pink (le héro du film) va le quitter pour un militant pacifiste car Pink ne communique plus… enfermé dans ses souffrances et dans la drogue… ("Is there anybody out there???")...
Pink dans sa chambre d’hôtel se remémore toute sa vie… c’est la première partie du film… puis tombe dans un état comateux et léthargique du à une overdose… (« Comfortably Numb »). Point paroxysmique du film...
Mais « the show must go on » et le producteur des concerts et le manager voient leur fric avant tout… Pink n’est en réalité qu’un pantin… exploité par le business… just a little pin-prick… un petit shoot de remontant et c’est repartit pour le show…
Avant son overdose Pink avait saccagé sa chambre et s’était rasé entièrement le corps jusqu’au sourcils… sa transformation physique avant sa transformation psychique…
On rentre dans la deuxième partie du film :
Pink le mégalomane…
Il a le pouvoir sur ses fans… il s’érige en tant que despote fasciste, prônant la violence, l’intolérance, à mon avis en réaction avec le militant pacifiste avec lequel est partie sa femme…
Il est du côté du morbide… les "vers" lui rongent le cerveau… il a sombré du « côté obscur »… il est allé trop loin…
Mais tout ceci n’est pas réellement lui… « I want to go home, take-off this uniform and leave the show… I’m waiting in this cell because I have to know, I’ve been guilty all this time???”
Pink assiste à son procès comme une poupée de chiffon… incapable de se défendre… sa mère, son prof’, sa femme, etc… tous viennent l’accuser d’être partit de la maison, d’avoir mal tourné, de s’être enfermé en lui-même…
Le châtiment tombe…
Le mur doit être abattu…
La fin ??? L’image d’un enfant vidant un cocktail Molotov…
Ce film me retourne émotionnellement à chaque fois… je fais peut-être trop d’identification avec le personnage principal… je suis certainement aussi trop sensible à la musique…
J’ai connu The Wall depuis le collège en premier lieu en audio… le film se sera plus tard… mais déjà avec l’album (enregistré sur une cassette de 90min) j’avais des images plein la tête…
J’adore ce film mais je ne pourrais pas le voir n’importe quand…
Je ne peux m’empêcher d’éprouver des frissons et avoir les larmes aux yeux sur certaines scènes… et sur certaines musiques…
Ce film me parle… ...trop… ???