Testament

Je vais mettre ici tous les trucs que j'écris, à commencer par le premier poème, testament, que j'ai écrit vite fait en cinq minutes à l'instant.
On va éviter d'envoyer mes romans de 300 pages, hein!

Je ne ma suis pas réveillée ce matin
Allongée sur mon lit je ne bougeais plus
Le souffle coupé j'ai regardé mes mains
J'avais mal dans mes veines gonflées de pue

Alors que je savais que c'était la fin
Qu'après un long combat la mort m'avait eu
Qu'enfin elle accomplissait son noir dessein
Dans une lumière blanche tu es descendu

Laisse-moi te donner ma vie, mon coeur, mon âme
Mon ange des ténébres a u battement d'aile si calme
De tes plumes noires qui ôtent la douleur

Caresse mes poignets ouverts par cette lame
Efface des draps mon sang, ma douleur et mes larmes
Arrête mon coeur, et efface mes peurs.

Qu'est-ce que vous en dites?

J'aime ce sonnet. Le deuxième quatrain est encore mieux que l'autre et que les tercets. Il semble... je ne sais... différent d'eux. Plus léger, plus fluide.

Je viens faire ma chieuse pour dire que si tu choisis une forme aussi rigoureuse et délicate que le sonnet, il faudrait peut-être que tu t'y astreignes jusqu'au bout... Parce qu'il y a des vers de 11, 12, 13 et 14 syllabes, ce qui fait un peu désordre je trouve !

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!

Je déteste les "règles de la poésie". Il faut déjà se cogner la versification alors si en plus on doit soigner la métrique...

Pour moi, la poésie, c'est la liberté. Les règles de poésie sont des chaînes.

Je suis plutôt partisante des vers libres...

Ouy mays sans une bonne métryque, pas de rythme et donc moyns de sensatyons... Cecy dyt, je partage tout à fayt ta vysyon de la poésye...

pfff bon ok je vais passer pour un con mais je vais dire simplement que j aime meme s il n y a pas de machin chose truk muche

Vovin a écrit:

Ouy mays sans une bonne métryque, pas de rythme et donc moyns de sensatyon...

Au contraire, je dirais. Les sensations n'ont pas toutes le même rythme.
Il faut qu'un soupir soit long, qu'un battement de coeur soit bref, il faut du silence aussi et puis enfin, tout recommencer...

Les sensatyons n'ont pas le même rythme, donc elles en ont un... Le rythme permet de mettre en avant ces sensatyons justement...

Et puys, ce que tu vyens d'écryre, pour moy c'est de la poésye...

Euh...
Moi je vois du 11 syllabes partout...
Et il me semble le prononcer correctement (versification: quatre ans de fac)
Mais je me plante peut-être
Vous pourriez me dire où il y a des fautes? S'IL VOUS PLAIT (yeux de chats abandonnés et léger ronronnement)
Donc 11 syllabes: parce que la pensée est quaduque, même le titre est en trois syllabes. normalement c'est 12, mais baudelaire adoré faire du 11 pour casser le rythme et créer une impression de malaise...
Ajoutons que chaque fin de quatrain est ponctué d'un 10 syllabes...
Houlà, oui, relecture: c'est effectivement du n'importe quoi.
Mais bon, il a été fait en dix minutes.
je cherche pas à me justifier.
Peut-être à me faire pardonner, d'accord, mais pas à me justifier

wiccanian_devil a écrit:

Peut-être à me faire pardonner, d'accord, mais pas à me justifier

Une seule alternative : nous donner à lire un autre poème.

12 syllabes : "Laisse-moi te donner ma vie, mon coeur, mon âme"
13 syllabes : "Efface des draps mon sang, ma douleur et mes larmes"
14 syllabes : "Mon ange des ténébres au battement d'aile si calme"
Les vers de fin de quatrain font respectivement 11 et 12 syllabes...

Ah, c'est ces enfoirés de e muets, on les loupe toujours !

Pour revenir sur ce qui dit 'Dhweninou : il me semle qu'à partir du moment où on se décide à s'astreindre à une forme versifiée, il faut respecter les règles à fond : si tu choisis une forme aussi rigoureuse que le sonnet, tu ne peux pas te permettre de faire péter le vers libre !

Je ne connais par ailleurs pas de sonnet en hendécasyllabes, mais ça veut peut-être pas dire grand-chose car je suis une bille en poésie. Et tant que j'y suis de faire ma chieuse, je continue : Baudelaire, à ce qu'il me semble, n'était pas un accro du vers à 11 syllabes (ça, c'est Verlaine, sorry pour l'enfonçage de portes ouvertes !)

Bref, je répète que la poésie n'est pas ma tasse de thé, et que je ne connais pas tout le répertoire, donc une erreur est toujours possible !
Mais je crois que si tu essaies de corriger ces petits travers, ton poème n'en sera que plus réussi (tu constates que je me contente de faire des critiques car l'art est bien trop diciffile pour moi !)
Et là où je me répète encore : 10 minutes pour composer un poème qui tienne la route (je compte pour rien les sonnets précieux de circonstance, genre ceux que Molière parodie avec Trissotin et l'autre là dont le nom m'échappe dans Le Misanthrope, c'est peut-être formellement très réussi, mais dans le fond, ça ne vaut pas grand-chose), c'est trop court.

J'espère que mon post précédent ne te paraît pas trop sec !!! C'est pas son intention en tous cas !
Allez, un petit commentaire (en partie) flatteur, ça ne m'arrive pas tous les jours :

Le 1er vers du 1er tercet, je le trouve joli et très bien rythmé, mais si je peux me permettre encore un ch'tit conseil de forme : la gradation "ma vie, mon coeur, mon âme" me paraît un peu maladroite, car tu passes du moyennement abstrait (la vie), au complètement concret, le coeur organe de la vie par excellence, même si c'est médicalement foireux), pour revenir au encore plus abstrait (l'âme, qui a une dimension spirituelle et qui reste en vie même après l'arrêt du coeur)... Je ne sais pas si c'est très clair ce que je dis là !
Bref, il me semble qu'il y a un aller-retour bizarre, et qu'il vaudrai mieux une gradation
coeur --> vie --> âme pour montrer l'ampleur du sacrifice qui est fait.

Mais c'est peut-être un point de vue très personnel !

Ah ba oui, c'était verlaine. (elle devient toute rouge et elle replonge dans son bouquin "comment devenir une bonne prof de français tout en étant une bille en français", et se morphond.
Et oui pour la gradation.
Et je ferais mieux la prochaine fois.
En fait, mon domaine, c'est les nouvelles fantatsiques, ou les courts textes, mais je sais plus ou je les ai mit.
Lol.
Dès que je remets la patoune dessus, je vous les envoie.
Et encore toutes mes excuses pour avoir choqué la moralité poétique, vraiment, c'était pas le but, juste que j'étais pas bien et que j'avais envie de mettre là ce que j'avais sur le coeur au moment ou je l'avais sur le coeur.... vive l'autopsychotérapie par l'écriture et le partage de celle-ci.
J'ai l'air joyeuse comme ça, mais je le suis pas du tout en fait...

Tes élans du coeur sont quand même admyrables... Et puys, l'ymportant étayt peut-être de mettre sur papyer ce que tu avays sur le coeur (ça le rend moyns lourd...). C'est sûr que dyx mynutes ne suffysent pas à y mettre la forme parfayte... Mays le premyer jet est pas mal. Sy tu tyens à en fayre quelque chose, yl te suffyra de le retravayller...

Eledhwen a écrit:

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!

Je déteste les "règles de la poésie". Il faut déjà se cogner la versification alors si en plus on doit soigner la métrique...

Pour moi, la poésie, c'est la liberté. .

Je suis plutôt partisante des vers libres...

Donc de la simple prose.
Les regles ne sont faite que pour etre oublié seul le contenu conte le reste est fais pour plaire donc inutile.

A quoi cherché a plaire ou a etre beau le mieux est d'etre entendu.

C'est le titre du poème, je crois...

sweetsisterselfdestruct a écrit:

Pour revenir sur ce qui dit 'Dhweninou : il me semle qu'à partir du moment où on se décide à s'astreindre à une forme versifiée, il faut respecter les règles à fond : si tu choisis une forme aussi rigoureuse que le sonnet, tu ne peux pas te permettre de faire péter le vers libre !

Je suis d'accord avec ça, Sweety. C'est tout ou rien.