Ma vision de la vie

Est-tu sur de voir la vie vraiment telle qu'elle est, et que justement ta souffrance ne teinte pas les nuances un peu plus en noir qu'elles ne le sont en réalité.
Est-on vraiment réaliste dans la souffrance ???
Pas sur, même carément certaine que non.

c'est vrai que ta vision de la vie n'est pas bien réjouissante ! tu sais dans des moments de tristesse on ne voit pas toujours ce qui nous tendent la main pour nous aider...

L'expérience de la vie se fait seul que ce soit dans la douleur ou dans le bonheur. Tu peux partager des moments avec les autres mais ton ressenti restera unique et intérieur.

Cette solitude est dure surtout dans la douleur, dans ces moments ou l'on aurait besoin de l'aide de quelqu'un qui nous comprenne. Mais cette solitude n'est pas un frein a l'épanouissement au contraire elle formatrice de notre identité, de notre singularité.

Malgré cela, il faut essayer de partager ses angoisses, ses problèmes dans ces moments de douleurs pour qu'ils ne nous obscurcissent pas la vue et donc notre ressenti "intérieur", car si on les garde en soi, devant les yeux, cela finit par détruire nos richesses intérieurs et on loupe les richesses des autres.

Dans tes propos j'entends aussi ce que j'appelle "l'aide violente" : ton entourage veut t'aider mais ils le font de manière violente, en opposant à ta vision sombre et crue de la vie, une vision complètement utopique de la vie. Alors que toi par ton attitude tu veux juste dire "j'ai mal, écoutez-moi", ils le voient mais ils ne comprennent pas...

Pour avancer face à ça tu dois leur expliquer que tu as besoin qu'on t'écoute pas qu'on te juge, ni qu'on te fasse des leçons, ni qu'on te dise que ce que tu dit est faux, il faut juste qu'ils écoutent et entendent ta souffrance.

En parler avec nous ici pourra t'aider, mais essaie d'en parler avec ton entourage : c'est mieux de parler face à face et de vive voix avec eux que par écran interposé à l'écrit avec nous.

J'espère ne pas avoir fait "d'aide violente"...
Je suis passé, comme beaucoup, par ces moments d'intense douleur où les gens te regardent comme un extra-terrestre malade... Je te comprend.

Sinon je t'invite à te présenter dans section "Photothèque" pour que nous puissions mieux te connaitre.

Est bien, je n'est pas la même vision de la vie, bien que je suis d'accord qu'il y ai beaucoup de souffrance, certes des personnes se sente bien dans le malheur et la douleur si bien qu'il s’enferme dans un monde qui leur convient.

Perso, la vie commence par des pleurs et fini pareil, mais cela ne veux pas dire qu'il n'y a pas de bonheur, même si, il ce fait bien rare. Dans la vie beaucoup de malheur, mais quelque touche de bonheur vienne ravivé tes pensés, ton coeur, ta vie...

Je pense que tu ne voix que le malheur d'être née, le malheur de la vie, mais tu vas t'ouvrir un jour est voir qu'il y a des malheur pire que les notres, et qu'il y a de la joie ...

Désolé pour le récit ^^

Quand tu trouveras des gens qui t'aiment vraiment, tu veras le bonheur que peux te donner la vie =). Je me suis beaucoup scarifiée pendant un moment... limite suicide (ayant 9 pages a lire je n'ai rien poster sur le topic fais pour XD)! Mais maintenant je vois que c'est seulement des faiblesses! Nous devons être plus forts que nos sentiments! Montrez aux autres et surtout a nous même, que même si le malheur s'abat sur nous, nous tiendrons quoi qu'il fasse car nous sommes plus puissants que ce sentiment horrible... (je crois que je vais arrêter les drogues dures -_-) vous pensez ce que vous voulez de ce que je vient de marquer mais sachez que si je suis encore vivante c'est parce que j'ai compris que nous devons être forts...

C'est bien vrai, nous devons être forts.

Moi je vois les problèmes des autres, et ça, ça te durci ...

On peut pas dire que la vie soit une vraie partie de plaisir tout le temps mais il y a des hauts et des bas pour tous il faut juste apprendre à surmonter les bas et a vivre pleinement les hauts... Ce n'est pas facile je sais et je sais aussi que la marge entre hauts et bas est très mince mais il faut du moins essayer et pas s'enfermer dans une souffrance qui n'arrête pas de grandir et de ce nourrir de nos espoirs pour ainsi les tuer...

La vie est une souffrance à part entière pour ceux qui la voie comme telle mais elle peut très bien être bonheur cette vie non ? A condition de résister à la souffrance ou de la combattre.

Oui, la vie peux être du bonheur, faut t'il déjà trouvé le petit bout qui te fait remonter.

Encore un truc : quand t'es au fond tu peux plus descendre t'a seule solution c'est de rebondir donc t'inquiète que ça passeras ! On rebondit toujours =) moi je sais que mon trou est petit et mon moral remonte très rapidement ne serais-ce que quand je parle avec des gens sur msn !

Ouep on rebondit toujours et souvent on remonte même plus haut que ce qu'on avait descendu.
Je pars du principe qu'à partir du moment où dans la journée j'ai réussi à esquisser un sourire c'est que ma vie est bien et vaut la peine. Le bonheur et le malheur c'est quand même assez relatif, il faut se servir de ce qu'on vit pour apprendre sans cesse à vivre et à profiter. On n'est pas forcément toujours seul dans la souffrance dans le sens où quand nous souffrons d'autres souffrent pour les mêmes raisons. Avez vous remarqué comment on se sent mieux quand on constate que d'autres ont les mêmes problèmes que nous ? Le sentiment de solitude est encore une fois très relatif.
J'ai écris une phrase ô combien simple mais actuellement elle reflète bien ce que je pense. La voici : la recette du bonheur : se contenter de ce qu'on a matériellement tout en cherchant à en obtenir toujours plus spirituellement.
Cela pour dire qu'en gros je trouve le bonheur quand j'ai la sensation d'évoluer en tant qu'être, et dans un premier temps cette évolution est passée par le refus de me terrer dans la souffrance, toujours chercher à être plus forte que cela.
Après les coups durs ça arrive à tout le monde, essayer de se relever seul cela à l'avantage qu'on est fière d'y être parvenu. Accepter de l'aide est pour moi une faiblesse, mais ce n'est pas pour cela que je me prive de la demander.

Perso quand je vais très mal j'appelle mon ange (une personne que j'aime énormément et à laquelle je dois beaucoup).

Mais on a pas tous la chance d'avoir quelqu'un sur qui compter =) je sais que j'ai quelqu'un qui peut me remonter le moral mais on s'est connu par msn donc on s'est jamais vu =) mais quand j'en ai besoin c'est lui qui m'explique comme toi maintenant a notre chère demoiselle qui est triste (oui qui ne l'est plus mais qui en parle ...; ouais ok)

Euh pour dire vrai, je n'ai jamais rencontré la personne non plus, cela n'empèche que cette personne a fait plus pour moi que certains de mes proches, enfin bon ça c'est une autre histoire.
Enfin le premier post de la demoiselle remonte à déjà quelques mois et je ne suis pas sûre qu'elle a lu ou même qu'elle lira toutes nos réponses. Pour ma part j'en ai donc fini sur ce topic.

Pour reprendre le sujet de base, je dirais que bien sûr, nous sommes toujours seul dans notre souffrance car nous sommes seul avec notre conscience et aucun être autre que nous-même ne peut la ressentir.

Pour ce qui est de la souffrance acceptée en tant que lucidité sur la vie, je donnerais un mot qui pourrait la définir : la mélancolie.
Elle seule nous permet d’être lucide, car être mélancolique, c’est être conscient d’avoir un esprit trop grand pour le monde, de se concevoir trop grand pour celui-ci, et de là naît une certaine tristesse où nous nous complaisons.

Eweor a écrit:

Elle seule nous permet d’être lucide, car être mélancolique, c’est être conscient d’avoir un esprit trop grand pour le monde, de se concevoir trop grand pour celui-ci, et de là naît une certaine tristesse où nous nous complaisons.

Gnêêêê ??? C'est pas un peu se dire : "Oh là là, décidément, je suis trop bien pour le monde qui m'entoure", ça ?

EDIT : Keren, fallait-il que tu sois pressé pour ne pas relever ma faute de grammaire...

Eweor a écrit:

la souffrance acceptée en tant que lucidité sur la vie, je donnerais un mot qui pourrait la définir : la mélancolie.
Elle seule nous permet d’être lucide

Wouhou, aller hop, rien que pour ça j'reprends du service(et mon bus est dans 4 mn).

C'est moi ou tu est entrain de nous die en gros :

"ceux qui ne souffrent pas et/ou ne son pas dans cet état pathologique qu'est la mélancolie ne sont que des aveugles et ne peuvent pas se rendre compte de la réalité".

Perso' j'trouve ça goth, facile, pompeux, fallacieux, irrespectueux et bien nombriliste "jeune fille".

Keren - +1 SSSD

Mais la mélancolie ne signifie pas qu'on ce met au dessus du monde, c'est un état dans lequel on choisit de ce mettre un grand nombre de romantique (je parle du courent littéraire), pour exprimer le bien connu "moi exacerbé". Mais je ne pense pas une seconde que cela soit une acceptations de la souffrance. La mélancolie est au contraire plutôt (à mon sans) un sentiment positif, mélange de nostalgie, de remise en question de soit et il est vrai d'une certaine lucidité sur le monde mais pas forcément dans un sans négatif. Um... bref... si vous trouvez ça complètement con ou juste d'incompréhensible veuillez m'en excuser d'avance^^

sweetsisterselfdestruct a écrit:

"Gnêêêê ??? C'est pas un peu se dire : "Oh là là, décidément, je suis trop bien pour le monde qui m'entoure", ça ?"

Pas du tout, car être différent ne signifie pas être supérieur. Ce que j'ai écrit est la définition type de la mélancolie. Quand je veux dire « se concevoir trop grand pour le monde », j'entends par là que nous sommes « conscient d'un idéal inaccessible ». Rien de plus.

Eweor a écrit:

Elle seule nous permet d’être lucide

Perso', moi c'est ça qui me pose pblm.

Keren

@Sweet : en effet, et je n'ai même pas relevé mes propres fautes....Y a plus d'valeurs.

En quoi cela te pose t-il problème ?

Je ne dis absolument pas cela. Ce que j'appel lucidité, c'est sur cet idéal inaccessible. Ceux qui ne sont pas mélancolique ne sont pas forcément aveugle.
En revanche, je ne te permets pas de m'insulter de la sorte, et ne t'ayant pas insulté, des excuses de ta part ne seraient pas de trop...

Après explications, je comprends mieux à quoi se réfère le terme "lucidité" et si je pige bien il s'agit bien d'une certaine prise de conscience (pas forcemment objective et/ou véridique).

Donc ouais bien obligé de retirer les "goth, facile, pompeux, fallacieux, irrespectueux et bien nombriliste", puisque le sens ta phrase à changé.


J'vois pas ou sont les insultes, et j'aimerais bien que tu me les montres.

Keren - continuons en mp, histoire de pas pourrir le topic.

"A. PATHOLOGIE
1. MÉD. ANC. Une des quatre humeurs qui, selon la théorie ancienne des tempéraments, était supposée avoir son siège dans la rate et prédisposer à la tristesse, à l'hypocondrie; p. méton., état causé par cette humeur. Synon. vx atrabile, bile, humeur noire, hypocondrie, lypémanie. Accès de mélancolie, être atteint de mélancolie.
On l'emploie [une solanée somnifère] utilement contre la mélancolie, les convulsions et la goutte (NODIER, Fée Miettes, 1831, p.182). Le système du médecin en chef était spécialement pour la mélancolie, la lypémanie des médecins aliénistes (...). Il était partisan du traitement moral (...) comme traitement prédominant (GONCOURT, Ch. Demailly, 1860, p.398). V. hypocondrie A 2 ex. de Amiel.

2. PSYCHOPATHOL. État morbide caractérisé par un abattement physique et moral complet, une profonde tristesse, un pessimisme généralisé, accompagné d'idées délirantes d'autoaccusation et de suicide. Synon. dépression (nerveuse), névrose, neurasthénie. Mélancolie anxieuse, délirante, intermittente, périodique; accès, crise de mélancolie.
Sa mélancolie avait augmenté et (...) elle croyait comme Rousseau, qu'on s'était ligué pour la persécuter (CHATEAUBR., Mém., t.2, 1848, p.727). Le vieillard se persuadait que sa mort était imminente, il sombrait dans l'apathie et la mélancolie, il ne parlait plus, il ne souriait plus à ses petits-enfants (QUEFFÉLEC, Recteur, 1944, p.173). V. accusation2</FONT> ex. 3 et auto(-)destructeur ex.:


B. 1. État affectif plus ou moins durable de profonde tristesse, accompagné d'un assombrissement de l'humeur et d'un certain dégoût de soi-même et de l'existence. Synon. idées noires, cafard (fam.), dépression; anton. allégresse, entrain, gaieté, joie.
Il était dans une de ses heures de mélancolie, où le néant lui apparaissait au bout prochain de la vie (A. FRANCE, Lys rouge, 1894, p.352). Elle passa la nuit dans des rêves doux et pénibles, une mélancolie accablante (ROLLAND, J.-Chr., Antoinette, 1908, p.917):"

Lexilogos