Scarifications

Rappel du premier message :

me voilà seule, me voilà désemparée, tout ce qui me calme, c'est de voir mon sang couler, c'est de me faire mal. L'automutilation c'est ma drogue, j'arrive plus à m'en passer, même si pour cette année 2006 je m'étais dit j'arrête l'alcool, la clope et le ---- bref, je remplace tout ça par l'automutilation, aussi le manque de mon copain, la présence de ma mère...
je sens que je deviens asociale, je ne supporte plus les gens, mes parents, les gens de mon lycée, je ne rigole plus trop, je pleure beaucoup à mon gout, j'ai plus envie de bosser pour les cours, je prend plus soin de moi...
que des "je", je me supporte plus, même le fait de parler de moi ça me gave, jme trouve égoïste, ça m'énerve de dire "je"...
dark angel se supporte plus, elle se regarde plus dans le miroir mis à part pour quelle mette de temps en temps un trait de crayon noir autour de ses yeux quand l'envie lui prend...ses cernes se creusent, que des lamentations... ça la saoule, elle peut pas continuer comme ça, mais elle n'a pas le choix...


HELP

...

Les psy ne sont pas forcément une solution, je connais pas mal de gens qui y vont et on m'a rarement parlé de réelle amélioration.
Que tu aimes souffrir, ben après tout pourquoi pas. Mais que tu te détestes alors là pas d'accord. Pardonne moi si ma question est trop indiscrète et peut être que je ne devrais pas en parler ici, mais peut-on savoir grosso modo pourquoi tu te hais ainsi ?

Je n'ai pas envie d'en parler, tu vois avec Lestat au pire, même s'il ne connait pas tout...

Quand j ai dis cela, je parlais de façon générique....je ne prenais pas de cas particulier!
après je ne connais pas tt les détails effectivement...mais bon....un jour vous ( je dis bien vous ) comprendrez que cela fut vain de se scarifier....
Dans un sens, c est un sacré cercle vicieu, je m' explique :
Je ne m' aime pas donc je me mutile mais après, je me déteste encore + pour la scarif que je me suis faite et donc je me déteste encore +.....

Voyez?

La scarification, ça m'arrive, mais je ne me détestes pas pour autant. Je pense avoir assez de volonté pour controler ces pulsions et ne pas tomber dans un quelconque cercle vicieux.
M'enfin.

Heu, moi je crois y être déjà rentrer car maintenant à chaque fois que je vais mal, je me scarifie, ca me permet d'aller mieux même si j'ai plus d'épaule.

Ce sujet prend de la longueur mais ce que j'arrive pas à comprendre c'est le sentiment de normalité et de bien être que l'on ressent à travers ce que vous racontez sur vos scarifications.
J'espère que vous savez que ça n'est pas un acte normal, compréhensible ni justifiable et que surtout que c'est pas ça qui vous aide à avancer.
J'ai l'impression que ça devient un phénomène de mode comme on se fait tatouer ou percer ou bien encore mettre des rajouts dans les cheveux, mais passer sous une douche froide pour vous remettre les yeux en face des trous, et en face de vos responsabilités, cesser de les fuir en vous scarifiant deux secondes, regardez vos parents, seraient-ils ce qu'ils sont s'ils se scarifiaient et vous, seriez vous là dans ce cas ?
La béatitude devant un acte grave me fait peur.
Et c'est pas parce que d'autres disent le faire qu'il faut se le faire aussi, ayez de la personnalité, démarquez vous, oui mais pas de cette façon...
De plus, "les plus grandes souffrances se vivent dans le silence et la honte" ça c'est mon point de vue.

Désolée de déplaire à certains mais certains sujets ici ont besoin d'être secoués et j'avais envie de faire remonter la pulpe de celui-ci à la surface.

je pense aussi que la scarirification devient un fenomene de mode mais il a plusisuer type de scarification:

celle que l'on se fait quand on va mal pour esseye d'allé mieu et qui finalement devient une sorte de drogue.

ET y a la scarification artistique qui est un peu comme un tatouage mais en se faisant des entaille dans la peau.

Personnellement je trouve la première totalement inutil et dangeureuse, c'est ,je pense, celle dont on parle dans ce sujet. Il faut aussi voire pourquoi il le fond, certain c'est simplement parcequ'il ont vu certaine personne le faire...

Mais la deuxième je vois pas d'inconveniant à la seconde.

De ton avis pour les deux scarifications bien que à choisir je trouve plus beau et je préfère les tatouages.

Il y a aussi une scarfication pour la sensation de douleur, personnelement c'est parfois quelque chose que j'ai envie de faire même quand je vais bien, je sais que ça n'est pas la majorité des cas et souvent il y a une cause plus profonde. Je suis contente LiLiTh de ton post, ça remet un peu les choses aux clairs.

Il n'y a pas aussi une scarification pourla sensation de la douleur, il y a la scarification, il n'y en a qu'une et c'est déjà trop.
C'est le besoin qu'elle nourrit qui est différent la douleur ou l'esthétisme un brin masochiste tous ça quand mm.

...

Je ne me souviens pas de tes posts. Tu la pratiques depuis que tu es en 5è et tu n'as jamais réussi à arrêter? tu n'as jamais trouvé de parade à cet acte ou de solutions aux problèmes qui te poussaient à faire cela? de plus je suppose qu'au fil du temps certains problèmes ont été résolus et d'autres sont apparus ça montre bien que la scarif' c'est un joli cercle vicieux.

Néanmoins je me permets d'être ''optimiste''. Combien de personnes passées 20 ans pratiquent encore la scarif'? je pense qu'il est indéniable que c'est un phénomène qui touche la période adolescente dans son sens large, je ne tiens pas à minimiser l'acte en disant que cela passera une fois grand, loin de là, c'est plus une observation.

...

Je vais faire boulet comem da'b visiteuse aussi comme vous voulez... je viens juste de voir qu'on parle encore içi donc je vais expliquer mon cas (même si vous vous en foutez) et je donnerais mon avis pour la suite (même si sa fais répétitif même si je sais que quelqu'un a déjà du expliquer les mêmes problèmes que moi)!

Je vis ma vie avec des théories... des idées arrétées qui n'ont pour la plupart aucun "trou". S'il y en as je cherche pendant des heures pour le combler.
Aux chrétiens le conféssional... a moi les scarifications.
Je me scarifi très peu et je vais vous parler de mes deux principales théories.

Quand je me sens mal, comme n'importe quel chrétien refoulé, je sens naitre en moi le désire d'expier mes péchés ou exposer mes problèmes et pour cela je me fais soufrir. J'appel sa le faux conféssional. Celui qui m'aide, mon seul rai ami qui ne m'as jamais trahi.

Dans les théories... celle là beaucoup la connaissent... Le principe de l'échange équivalent... je donne pour recevoir...
Tout autour de vous le hasard prends des choses que vous aimez et vous en donne d'autres et sans vous en rendre compte c'est une sorte d'échange qui ce fais naturellement... ex con : on travaille... on perd notre temps... on se fatigue on n'enb peux plus et pourtant a la fin on reçoit de l'argent ou un bonheur ou même les deux.

Pareil ... quand je veux quelque chose de matériel ou immatériel je soufre, je me plante mes ongles dans les bras, je sert mes mains l'une contre l'autre au point de me faire pleurer etc de struc qui marquent pas car les scarif sa reste longtemps -_- et cette chose vient a moi tout naturellement... mais j'ai l'impression que plus je fais sa et plus dans mon esprit je devient mauvaise. Mais sa c'est uen autre histoire...



Voila je remerci tous ceux qui ont osé lire tout jusqu'à la fin et je remerci ceux qui me feront pas chier avce ma philosofie =D

Tu sais le but d'un forum intéressant c'est de pouvoir parler, échanger et rebondir sur des sujets, maintenant si tu ne veux pas qu'il y ai de réaction sur ton message libre à toi mais c'est pas le but.
Crandrais-tu que quelqu'un relève quelque chose que tu sais vrai mais dont tu ne peux te passer et en l'absence d'autre solution, tu vois celle-là comme ton ami ultime ?
A ta demande et parce que ça fait 6 pages qu'on tourne en rond et qu'on répète les mm choses, je ne répondrais rien à "ton histoire".
Je laisse ma place.

Bon c'est pas pour faire boulet mais cela aller faire 2 mois que je n'avait pas toucher à une lame puis il y a eu se momen de grande solitude et de peur pour une autre, je n'ais pas trouver d'autre solution.

J'ai prit un couteau et je me suis entaillé l'épaule, j'ai trouvé que sa ne faisait pas assez j'ai fait le haut du bras, puis l'avant bras.

Trouvant que sa ne saigner pas assez j'ai prit un rasoir et j'ai fini l'avant bras. Sa saigné beaucoup.

Voila vous pouvez pensez se que vous voulez sur ce moment de faiblaisse mais bon c'est comme au alcoolique anonyme, je dit que je n'ais pas tenu.

Chère Scarfication, voilà des mois que je n'ai plus touché à mon corps, que j'ai réussi à t'imposer loin de moi. J'ai du batailler ferme pour ne plus entailler mon corps, j'ai toujours pensé que la rechute était largement envisageable, pourtant cette rechute je l'attends toujours...chère Scarfication, la marque que tu as laissé sur mon bras me rapelle à ton souvenir, marque visible et la regarder me fait penser: tiens jadis j'ai fais ceci. Cette marque c'est la marque d'un passé non que je ne veux pas oublié, mais que je veux dépasser, car c'est trop facile de toujours refaire les meme erreurs. Cette marque, avant, elle me rapellait à la souffrance à laquelle je n'arrivais à faire face, aujourd'hui je la regarde et aucune pensée ne me vient, tu es sur mon corps tu le resteras sans doute pendant longtemps et après? tu fais partie de moi et je t'accepte au meme titre que les grains de beautés qui ornent mon corps. Et j'ai appris à l'aimer ce corps, j'en suis presque devenue fière, je le trouve beau, beau avec ses défauts et ses atouts, la vision que j'ai de mon corps c'est un peu celle que j'ai dorénavant de moi-même et comme j'ai appris à me traiter moins durement, j'apprends à aimer mon corps et à le laisser tel qu'il est. T'attaquer à nouveau serait une forme d'injustice, les douleurs que j'ai ressenti depuis ma dernière rechutes n'ont pas été pire ni moins faibles que celles que je ressentais auparavant, mais les douleurs et autres souffrances se soignent souvent au long terme et toi chère Scarification, tu ne m'apportais qu'un soulagement rapide, qu'un bien être éphémer. Je n'exclus toujours pas la possibilité de refaire appel un jour à toi, ce jour sera jour de régression et cette régression je n'en veux point....je suis fière de t'avoir enfin délaisser ma Chère, je suis fière de moi et tant que j'aurais cette fierté d'avoir réussi à m'éviter une douleur supplémentaire (ben oui désolée mais chère Scarification tu es bel et bien douloureuse au point de vue physique) tu ne viendras plus t'imposer à moi.


(je sais pas ce qui m'a prise d'écrire un tel message, je me sens d'humeur à m'exprimer en longueur ce soir, si je dérape de trop signalez-le moi sans détour)

Euh, Ophélie, ce que tu viens d'écrire est tout simplement superbe... Bravo à toi, courage aux autres.

O punaisse j'aimaginer pas lire quelques chose d'aussi beau sur un acte si "moche" !!!

De mon point de vue, la scarification est l'exteriorisation d'un mal-être interieur et d'une certaine façon un appel à l' aide. Celle-ci peut engendrer une forte dépendance a cette douleur "réelle", ainsi, certaines personnes auront énormément de mal à s'arrêter. Un peu d'autodestruction, un soupçon de douleur, et une pincée de mal-être: voila une "bonne" recette. Je pense aussi que la personne qui se scarifie, veut inconsiament qu'on la regarde (très rares sont ceux qui cachent réellement leurs cicatrices), peut-être est-ce la mauvaise façon de dire "je vais mal". Peut-être aussi une façon de détruir quelque chose de vivant, faire un pas vers la mort, vers le néant, peut-être une envie de vide interieur pour remplacer la douleur. Il y a des milliers de raison pour lesquelles une personne peut se mutilé. Mais est-ce que ça vaux vraiment la peine de souillé son corps pour un mal être, trop souvent, passagé?

Je fais un petit UP!

sachez que j'ai bien lu ce topic tout de même.
J'ai donc une question.
Pensez-vous qu'il est possible d'en guérir définitivement? pensez vous qu'une personne qui a pratiqué ceci à une époque assez longue régulièrement, peut après moult effort réussir à arreter pour longtemps de se scarifier sans jamais y revenir?
ce qui nous ramène aussi à se dire que si cela est possible c'est qu'effectivement le mal-être est passager, mais il y a des mal-être qui reviennent nous hanter parfois régulièrement dans notre vie sans raison particulière

voyez vous ce que je veux dire? si cela n'est pas claire répondez simplement à ma question : " est-il possible d'en guérir définitivement?"

Ben pour l'instant je peux te dire que j'ai vut le prix de la vie et que je ne suis pas pret de le refaire, il faudrait vraiment un grand malaise pour que je recommence.

Oui. Comme pour toute chose qui nécessite ce la volonté.
Le "définitivement" tient pour la durée de la vie de chacun. Ce qui veut dire que tant qu'on est en vie, on peut avoir de la volonté et si on a la volonté de ne plus y retourner, on n'y retourne pas. Donc, oui, on peut guérir définitivement.